A part Madagascar, plus d’une centaine de pays ont pris part aux engagements pour mettre fin à la violence envers les enfants. Plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ un milliard, souffrent d’une forme de maltraitance, harcèlement, violence physique ou psychologique, ainsi que de violence sexuelle. Les cas de violence perpétrés envers les enfants sont souvent cachés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que moins de la moitié des enfants victimes de cette pratique se confient à quelqu’un et moins de 10 % d’entre eux reçoivent de l’aide.
Les engagements spécifiques pris lors de cette conférence internationale comprennent entre autres des engagements à mettre fin aux châtiments corporels, à introduire de nouvelles initiatives pour la sécurité numérique, à augmenter l’âge légal du mariage et à investir dans l’éducation parentale et à la protection de l’enfance. L’OMS apporte un soutien important aux efforts visant à mettre fin à la violence envers les enfants, moyennant des orientations techniques, des stratégies efficaces de prévention et de riposte, de nouveaux travaux de recherche, la collecte de données, notamment des rapports concernant cette pratique dans le monde. De nombreux pays, y compris Madagascar, se sont ainsi engagés à renforcer leurs politiques nationales, ainsi qu’élaborer des plans spécifiques pour lutter contre ce fléau.
Anatra R.