Publié dans Société

Exploitation, abus et violence envers les enfants - Le pays s’engage à leur protection 

Publié le lundi, 11 novembre 2024

Madagascar a participé à la première conférence mondiale axée sur la lutte contre la violence envers les enfants qui s’est déroulée à Bogota (Colombie), les 7 et 8 novembre derniers. Durant sa prise de parole, la représentante de Madagascar, la ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Razafinjato Aurélie, a évoqué la situation de Madagascar en matière de protection des enfants. Elle a aussi défini les priorités comme la politique de protection de l'enfance jusqu'en 2026, le système national de protection des enfants contre la violence à l'horizon 2025, ainsi que le programme national relatif aux responsabilités des parents dans la protection des enfants, à l'horizon 2025. Elle a également mis en exergue la prise en charge des victimes.

A part Madagascar, plus d’une centaine de pays ont pris part aux engagements pour mettre fin à la violence envers les enfants. Plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ un milliard, souffrent d’une forme de maltraitance, harcèlement, violence physique ou psychologique, ainsi que de violence sexuelle. Les cas de violence perpétrés envers les enfants sont souvent cachés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que moins de la moitié des enfants victimes de cette pratique se confient à quelqu’un et moins de 10 % d’entre eux reçoivent de l’aide.

Les engagements spécifiques pris lors de cette conférence internationale comprennent entre autres des engagements à mettre fin aux châtiments corporels, à introduire de nouvelles initiatives pour la sécurité numérique, à augmenter l’âge légal du mariage et à investir dans l’éducation parentale et à la protection de l’enfance. L’OMS apporte un soutien important aux efforts visant à mettre fin à la violence envers les enfants, moyennant des orientations techniques, des stratégies efficaces de prévention et de riposte, de nouveaux travaux de recherche, la collecte de données, notamment des rapports concernant cette pratique dans le monde. De nombreux pays, y compris Madagascar, se sont ainsi engagés à renforcer leurs politiques nationales, ainsi qu’élaborer des plans spécifiques pour lutter contre ce fléau.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
Pub droite 1

Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

A bout portant

AutoDiff